Dernière mise à jour : 24/07/2024
Alors que la réforme du droit des successions de 2006 réservait l'établissement des inventaires de succession aux seuls commissaires-priseurs judiciaires (CPJ) (devenus commissaires de justice en 2022), depuis la loi du 28 février 2022 visant à moderniser la régulation du marché de l'art, les commissaires-priseurs volontaires (CPV) ont vu leurs attributions élargies à cette tâche.
Pour le législateur, le choix d'établir un inventaire de succession relevant de la seule volonté de l'héritier, son exécution pouvait être confiée à un commissaire-priseur volontaire. Facultatif, ce procédé est une alternative au régime de l'évaluation forfaitaire des biens meubles que propose l'administration fiscale à hauteur de 5% de l'ensemble de l'actif. L'inventaire vise lui à dresser une liste estimative des biens meubles d'une succession et à en fixer la valeur au jour du décès en sus ou en remplacement des valeurs d'assurance si un contrat dédié en valeur agréée était en cours. Toutefois, en cas de cession dans les deux ans suivant le décès, le prix de vente publique est alors le montant retenu. La somme des valeurs des biens portés à l'inventaire après décès constitue l'assiette pour le calcul des droits de succession.
Les commissaires-priseurs volontaires étant désormais des acteurs de l'inventaire, Mme Levillain, à partir de cas pratiques, apporte des réponses aux problématiques les plus fréquemment rencontrées par les commissaires-priseurs dans la partie fiscale de la succession.
Cette formation est assurée par Nathalie Levillain, notaire et enseignante en droit patrimonial de la famille
Salle de formation virtuelle
Remise d'une documentation écrite
Notaire
Chargée de formations en droit de la famille et en droit des successions.